• Chats-pitres 10



    Barock : Et si nous devisions … que t’en semble ?

    Schanock : Qui s’y frotte s’y pique disait Jacques Cœur !
    Barock : Mon courage, c’est ma fleur te paniserait un Panisse …
    Schanock : Mais je ne cède à nul autre palicerait Jaques de Chabannes, seigneur de La Palice.
    Barock : Onward, upward, forward together conte-t-on aux Bahamas, le sais-tu ?
    Schanock : Moi je sème à tout vent, c’est là ce que dicte le dictionnaire !
    Barock : … Fin che sol ritorni, missiverait la dame de Grignan, marquise de Sévigné.
    Schanock : Mais lou souléu me fa canta ! souffle Mistral qui lui fait écho.
    Barock : N’empêche … Moult me tarde ! dijonise Philippe le hardi.
    Schanock : Mais, memento finis ! Ainsi thésaurisent les templiers.
    Barock : Alors, mon mal j’enchante, orientalise Pierre Loti.
    Schanock : Quand même ! Ne tragédise pas comme Sarah Bernardt !




                                      




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  • A la recherche des mots perdus … partie  II

     

    Salut à toi, blogueur, blogueuseS,

    Aujourd’hui, on va continuer à s’occuper un peu de ta culture …

     

    Te rappelles-tu l’épisode I ? C’est  !

    Et comme cette semaine,
    je suis avec ma grande bonté et avec ma grande Clémence …
    [profite, profite … pourvou qué ça doure !
    comme disait Laetitia ,
    nan ! pas celle de Johnny, la mère de Napoléon !]
     je te donne la solution de la partie I :

     

     

    « Alors, telle une coquefredouille 
    [Nom burlesque qui signifie « pauvre hère, malotru »],
    allant contre ma nature de couve-plumes [Se disait pour un paresseux],
    je vais sacrifier aux dieux des mots.
    Je ne serai pas fesse-maille
    [Un avare, un ladre, qui se ferait fesser pour une maille (petite monnaie de cuivre)],
    lâchant ça et là quelques offrandes à lèche-doigts
    [En petite quantité, mesquinement].

    Je ne voudrais surtout pas incaguer
    [du latin in « contre » ; cacare « rendre ses excréments » : défier quelqu’un,
    le braver avec mépris]
    ces divinités,
    au risque de me faire galifrer
    [Manger beaucoup, gloutonnement, dévorer] !

    Et puis, je suis abstème
    [Qui ne boit point de vin. Se dit des personnes qui, ne pouvant boire de vin,
    à cause d’une répugnance naturelle,
    ne recevaient la communion que sous l’espèce du pain
    dans les premiers temps de l’église catholique]
    ,
    me contentant de grappiller
    quelques allebottes
    [Nom que le peuple donne aux petites grappes de raisin que n’aperçoivent pas les vendangeurs]
    oubliées par les vendangeurs.
    Mais cela n’empêche point de fantaisie …

    Alors jouons à cligne-musette
    [Jeu d’enfants dans lequel l’un d’eux ferme les yeux tandis que les autres se cachent
    en divers endroits où il doit ensuite les chercher pour les prendre]
    ,

    je te ferai quiquemine  
    [Du vieux français « quin » : « babouin, espèce de singe ».
    Se disait d’une espèce de grimace moqueuse faite en appuyant le pouce contre la joue 
    et en battant la main ouverte comme une aile]
    ,
     
    mais sans être quiquelikike 
    [Onomatopée du cri du coq qui s’employait substantivement
    (se disait d’un fat, d’un homme suffisant)]
    !    (…) »



     




    Et voici donc la suite de ce jeu,
    dont je te rappelle que les définitions suivent le texte,
     mais,
    pasque je sais être taquine

    (Si … si !),
    pas dans l’ordre !
     
    Nanmého,
    la maïeutique, tu en as entendu parler ?
     
    Allez, va-t-en saigner
    sur les mots qui sonnent sonnent sonnent…



    ***

     

    « Si nous voulons que les fruits de notre récolte
    de mots perdus abondent,
     il nous faudra démarier nos pousses,
    permettant ainsi l’épigénèse  attendue.


    Soyons les grimauds des Mots !
    Apprenons à pétuner en cachette,
    humons les volutes de leurs fumets, afin de ne pas être à quia.

     
    N’ayons venette,
    et plongeons-nous avec délices dans la garbouille
    de cet Eden retrouvé, afin de laisser éclore l’épigénie.


    Heureux, alors,
     nous floflotterons,
    nous laissant embabouiner dans un océan de volupté… »

     
    ***
     

    Et voilà les définitions …

     

    [Du francique grima, « masque », au premier sens, celui où l’entend Sartre : écolier des petites classes, élève ignorant. Ne subsiste que le sens de « mauvais écrivain » … mais je me la pète, je fais comme Sartre !]

    [Amadouer par des caresses, amener à son but par des paroles flatteuses]

    [De vesser « lâcher les vesses, les gaz de l’intestin, des vents » : frousse, crainte angoisse, peur]

    [Fumer du pétun, id est, du tabac, ou priser celui-ci, en en aspirant la poudre par le nez,
    ou bien encore, tirer sur une pipe]

    [Onomatopée exprimant l’action de flotter par réitération. Avoir le mouvement des vagues]

    [Eclaircir un plant en supprimant les sujets les bien moins venus]

    [De l’italien garbuglio, s’est dit pour brouille, querelle, désordre, confusion]

    [Phénomène qui a lieu, quand un cristal, sans changer de forme, change de nature chimique. La pétrification de certains bois en est un cas particulier]

    [N’avoir rien à répondre, être dans l’impossibilité d’opposer des arguments]

    [Théorie selon laquelle la formation d’un corps organisé est le produit d’une division de la cellule, qui s’accroît graduellement en développant de nouveaux organes]

     

    Par : une déesse qui est allée consulter les oracles de Pour tout l’or des mots, de Claude Gagnière, (éd. Robert Laffont), 100 mots à sauver de Bernard Pivot (éd. Albin Michel), le Dictionnaire des mots précieux (éd. 10/18) … et qui n’a pas fini d’offrir moult offrandes à ces trésors de sa bibliothèque !

     


    10 commentaires
  • Voilà, blogueur, blogueuseS,
    je t'explique :

    il existe une maladie virale dans la blogo galaxie
    qui consiste à se voir tel qu'on vit,
    de l'autre côté de nos écrans ...
    et pis, tant qu'on y est, on en fait profiter les autres !

    Ben vi !
     Y a pas de raisons qu'on soit les seuls à souffrir
    de nos manies, péché mignons, et autres petits défauts ... Nanmého !

    Ça s'appelle un tag.
    Et les tags, en déesse avertie qui en vaut bien quatre,
    je les évite bien soigneusement quand je me balade dans l'impair espace.

    Je suis blonde mononeuronale ... mais quand même ...

    Eh bien l'attaque,
    rapide,
    soudaine,
    fulgurante, ...
     
    est venue de Dédale, l'architecte d'intercoeurs !
    (Je dénonce, défois que tu l'aurais pas reconnu ... c'est Marc !)
    Tu ne l'aurais pas cru, hein ?
    Ben moi non plus !

    Mais, dans ma grande bonté et pis avec ma grande Clémence,
    toutes les trois,
    on a décidé de jouer,  
    alors on a lu ça :

    Les règles sont les suivantes :
    Prendre le premier livre qui vous tombe sous la main.
    L'ouvrir à la page 123.
    Prendre la cinquième phrase, la copier, ainsi que les trois suivantes.
    Indiquer le titre de l'ouvrage, son auteur et son éditeur.

    Pas de bol !
     Le premier livre qui me tombe sous la main est un dictionnaire !!!
    Ben vi !
    Alors on s'est précipitées sur mon cartable
    (c'était le plus proche, vu qu'il était pas rangé !!!),
    et voili voilou :

    Je devine ses va-et-vient au bord du trou obscur où notre servante met ses torchons et ses brosses.

    Elle saute par terre et trotte sur les carreaux de la cuisine. Elle passe près de la cheminée, sous l'évier, se perd dans la vaisselle, et par une série de reconnaissances qu'elle pousse de plus en plus loin, elle se rapproche de moi.
    Chaque fois que je pose mon porte-plume, ce silence l'inquiète.


    Jules Renard, Histoires naturelles
    Editions G-F  Garnier Flammarion


    Alors je tague :

    Almaterra
    Cébéji
    Sélec
    YanG
    et Charly

    Quicéki va être content ???


    14 commentaires


  • Avec un peu d'aide ...
    une autre version de mon gribouillis d'hier ...




                                                               Stylo roller Galatée / Paint M.P.




    Merci aux dieux des lares.dons des z'ôtres
    pour le temps qu'ils m'ont donné
    ce vendredi, après mes heures sacrificielles habituelles
    et que j'ai consacré 
    à mon gribouillis.
    (Cinq heures de pow wow de fin d'année ...
    Si ... si !
    Merci Grand Chef !)


    Et un très grand merci 
     aux lares qui textent 
    avec coeur
    et se marrent
    le dimanche !
    (Pendant que je fais ma sieste ...)
    ;-)





    4 commentaires



  • Une fête des pères ...

     

    Sans Pygmalion ?

    Nan !

    Pas possible !


    Alors, mon cadeau :

     


     



    8 commentaires



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