• A la recherche des mots perdus … partie  III

     

    Salut à toi, blogueur, blogueuseS,

    Aujourd’hui, on va continuer à s’occuper un peu de ta culture …

     

    Te rappelles-tu l’épisode I ? C’est  !

    L'épisode II ? C'est !
    Et comme cette semaine,
    je suis avec ma grande bonté et avec ma grande Clémence …
    [profite, profite … pourvou qué ça doure !
    comme disait Laetitia ,
    nan ! pas celle de Johnny, la mère de Napoléon !]
     je te donne la solution de la partie II :

     

     

    « Si nous voulons que les fruits de notre récolte
    de mots perdus abondent,
     il nous faudra démarier
    [Eclaircir un plant en supprimant les sujets les bien moins venus]
    nos pousses,
    permettant ainsi l’épigénèse 
    [Théorie selon laquelle la formation d’un corps organisé est le produit d’une division de la cellule, qui s’accroît graduellement en développant de nouveaux organes]
    attendue.


    Soyons les grimauds
    [Du francique grima, « masque », au premier sens, celui où l’entend Sartre : écolier des petites classes, élève ignorant. Ne subsiste que le sens de « mauvais écrivain » … mais je me la pète, je fais comme Sartre !]
    des Mots !
    Apprenons à pétuner
    [Fumer du pétun, id est, du tabac, ou priser celui-ci, en en aspirant la poudre par le nez,
    ou bien encore, tirer sur une pipe]

    en cachette,
    humons les volutes de leurs fumets,
    afin de ne pas être à quia.
    [N’avoir rien à répondre, être dans l’impossibilité d’opposer des arguments]

     
    N’ayons venette,
    [De vesser « lâcher les vesses, les gaz de l’intestin, des vents » : frousse, crainte angoisse, peur]
    et plongeons-nous avec délices dans la garbouille
    [De l’italien garbuglio, s’est dit pour brouille, querelle, désordre, confusion]
    de cet Eden retrouvé, afin de laisser éclore l’épigénie.
    [Phénomène qui a lieu, quand un cristal, sans changer de forme, change de nature chimique.
     La pétrification de certains bois en est un cas particulier]



    Heureux, alors,
     nous floflotterons,
    [Onomatopée exprimant l’action de flotter par réitération. Avoir le mouvement des vagues]
    nous laissant embabouiner
    [Amadouer par des caresses, amener à son but par des paroles flatteuses] 
    dans un océan de volupté… 
     »



     




    Et voici donc la suite de ce jeu,
    dont je te rappelle que les définitions suivent le texte,
     mais,
    pasque je sais être taquine

    (Si … si !),
    pas dans l’ordre !
     
    Nanmého,
    la maïeutique, tu en as entendu parler ?
     
    Allez, va-t-en saigner
    sur les mots qui sonnent sonnent sonnent…



    ***


     " Poursuivons notre badauderie dans ce pays melliflu
    où coulent
    sans fin les mots dansant avec les esperluètes,
    pirouette, cacahuète...

    Bancroches, manchots, paralytiques et aveugles,
    quittons nos haillons de gueuserie,
    et
    cueillons la chélidoine printanière,
    qui nous métamorphosera en mirliflores.

    Gare, toutefois, à ne devenir
    ni gommeux, ni gandins,
    ou l'on nous baillera
    sans barguigner
    forces nasardes !"

    (...)

     
    ***
     

    Et voilà les définitions …

     

    [Le fait du badaud, de la badaude, le flâneur, qui s'intéresse au spectacle impomtu du trottoir,
    aux minuscules incidents de la vie publique]

    [verbe synonyme de "donner",
    ne pas confondre avec  "bâiller" : ouvrir involontairement la bouche,
    ou "bayer" dans "bayer aux corneilles" :  tuer le temps la bouche ouverte, le regard perdu

    [De "croche", équivalent de "crochu", qui est recourbé, qui n'est donc pas droit,
    qui est même bancal.
    Se dit d'une personne qui a les jambes tortues, torses et dont la démarche est claudiquante]

    [Hésiter, ne pas se décider, balancer pour gagner du temps,
    s'emploie le plus souvent dans une formulation négative]

    [Du grec khelidôn, hirondelle. Plante, dont les anciens croyaient que le suc était utilisé par l'hirondelle pour rendre la vue à ses petits aveugles]

    [nom du signe & , abréviation courante appelée aussi "et commercial", apparue au Moyen-Âge
    dans les Serments de Strasbourg. Utilisée dans la littérature mérovingienne,
    attestée dans le dictionnaire de Pierre Larrousse, en 1878, elle est encore utilisée par nos amis Belges.]

    [Habitués du boulevard de Gand, actuel boulevard des Italiens à Paris
    (baptisé ainsi en raison de la Comédie -Italienne, devenue Opéra-Comique)
    haut lieu de la mode et des mondanités.
    Surnom moqueur de ces jeunes gens à l'élégance trop recherchée et trop voyante]

    [Du verbe "gommer", "se pommader", de l'adjectif "gommé" : empesé (comme les chemises ?)
    Jeune homme rendu ridicule par sa mise voyante et maniérée
    , et par la prétention qu'il en tire.
    Ne pas confondre avec la "gommeuse", chanteuse de café-concert]

    [Etat de dénuement et de déréliction des pauvres hères, des gueux.
    Terme chassé par ceux de "clochards", "miséreux", "va-nu-pieds", "mendiants"
    Mais la gueuse est une femme débauchée
    ... Ben tiens !!!]

    [Du latin "mellifluus", d'où coule le miel
    Au sens figuré :"qui a la douceur, la suavité du miel"]


    [Elégant jeune homme, fort satisfait de lui, qui aime se donner en spectacle.
    Gandin, mais plus jeune, plus naïf, pour qui l'habillement, la parure, servent plus à étonner qu'à séduire.
    S'il continue, il deviendra un dandy
    Chic !!! :-)]

    [De "nasus", nez : coup léger,
    chiquenaude donnée sur le nez.
    Métaphoriquement : offense, camouflet, affront.
    Pour une nasarde reçue sur le nez ou sur l'amour-propre, on allait en découdre sur le pré.
    Re- ben tiens !!!]
     




    Par : une déesse qui est allée consulter les oracles de Pour tout l’or des mots, de Claude Gagnière, (éd. Robert Laffont), 100 mots à sauver de Bernard Pivot (éd. Albin Michel), le Dictionnaire des mots précieux (éd. 10/18) … et qui n’a pas fini d’offrir moult offrandes à ces trésors de sa bibliothèque !


    P.S. Enfin, le dernier bouquin, je le retrouve plus...
    faudrait que j'envisage un classement différent  du joyeux bordel de ma bibliothèque !
    :-))



    7 commentaires





  • Ben voilà,
    ça y est
    c'est décidé.
    Ce matin, j'ai pris mon courage à deux mains,
    mon parasol de l'autre,
    et puis, j'ai osé...
    j'ai quitté le temple du dieu OnRange !
    [où j'accumulais beaucoup de dons z'onéreux et beaucoup de factures...
    fallait pas trop pousser Mémère, quand même !]




    Et je suis allée chercher ma liberté dans un autre temple.
    [Tu sais, celui où Rodolphe a retrouvé son père !]

    Ben si
    j'ai tout compris !

    En attendant, le dieu OnRange,
    il risque d'être pas trop content...




    donc...
    [pasque, oui, il y a un "donc"]
    internet  risque d'être coupé
    [c'est même sûr !]
    Quand ? Sais pas
    Combien de temps ? Sais pas non plus
    MAIS 
    [pasque, oui y a aussi un "mais"]
    j'ai programmé des articles.
    Ben vi !
    Suis blonde mononeuronale, mais quand même...






    Ce qui m'embête, ce sont les commentaires en retard...
    Mais bon !
    J'aurais le soutien de mes amis
    pour surmonter cette épreuve,
    surtout celui de
    Marc, en fait...
    ;-)




    Par... une brave déesse qui brave un dieu,
    et qui espère bien ne pas se retrouver en carafe comme Ulysse...
    [quoique... il avait Pénélope...]


    3 commentaires





  • *

     

     



    Un cri de douleur est le signe de la douleur qui le provoque.
    Mais un chant de douleur est à la fois la douleur elle-même et autre chose que la douleur. 
    Ou, si l'on veut adopter le vocabulaire existentialiste,
    c'est une douleur qui n'existe plus,
    qui est.
    Mais le peintre, direz-vous, s'il fait des maisons ?
    Eh bien, précisément, il en fait, c'est-à-dire qu'il crée une maison imaginaire sur la toile
    et non un signe de maison.
    Et la maison ainsi apparue conserve toute l'ambiguïté des maisons réelles.
    L'écrivain peut vous guider s'il décrit un taudis, y faire voir le symbole des injustices sociales,
    provoquer votre indignation.
    Le peintre est muet :
    il vous présente un taudis, c'est tout ;
    libre à vous d'y voir ce que vous voulez.
    Cette mansarde ne sera jamais le symbole de la misère ; 
    il faudrait pour cela qu'elle fût signe, alors qu'elle est chose. (...)
    Et pourtant quelque chose est dit
    qu'on ne peut jamais tout à fait entendre
    et qu'il faudrait une infinité de mots pour exprimer.

     

    Jean-Paul Sartre, Qu'est-ce que la littérature ?

     



     

    *

     


     

     

    Galatée, appareil Lumix



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  • Il était une fois...
    un prince qui vivait dans l'Olympe des mots-tordus.
    Zeus et Zeus ne faisaient qu'Hun.
    Et plein de mots poussaient sous les sages-mots de la mêlée de son Chabal.
    A-t-il à celer un secret ?
    Ben ça, blogueur, blogueuse
    S,
    va le lui quémander toi-même.
    Il se fait appeler Almaterra.
    Ce que je peux te confier (En un mot, bien sûr...)
    c'est que je le surnomme le Prince de Motordu.
    Alors, en bonne déesse, quand je vais à l'Olympe,
    je joue à la Princesse Dezécolle...
    Ben si !




    *                   *

      *

    L'impossible dictorsion  consiste, je cite
    -quoique j'eusse aimé écrire "je troite", ça sonne bien aussi !-
    à
    malaxer une phrase à partir d'un vrai dicton, d'un proverbe ou d'une phrase ou expression connus de tous, en jouant d'"à peu-près", de double-sens, de référence, que sais-je encore, pour proposer un nouvel adage.


    Adage 17  : "Travailler plus pour gagner plus"


    Je suis passée,
    j'ai malaxé
    j'ai bien bronzé

    j'ai arrosé à l'eau fraîche
    j'ai pâtétisé
    (ben au sable, tiens !)
    j'ai tout essayé,
    j'ai vraiment pathétisé...
    De ma plage, j'ai levé le nez,
    pour être inspirée,
    et j'ai vraiment rien trouvé !!!
    alors,
    en ce 20 août j'ai proposé :




    "Bon anniversaire à mon archi-maître, Almaterra !"
    (Heu... j'espère qu'un dieu de l'Olympe, ça fête son anniv' !)
    et pis...
    Bonne fête Bernard !
    (Marc, t'as intérêt à faire quequ'chose !)

    *


    Galatée au harem d'un archi-maître...


    3 commentaires
  • Il était une fois...
    un prince qui vivait dans l'Olympe des mots-tordus.
    Zeus et Zeus ne faisaient qu'Hun.
    Et plein de mots poussaient sous les sages-mots de la mêlée de son Chabal.
    A-t-il à celer un secret ?
    Ben ça, blogueur, blogueuse
    S,
    va le lui quémander toi-même.
    Il se fait appeler Almaterra.
    Ce que je peux te confier (En un mot, bien sûr...)
    c'est que je le surnomme le Prince de Motordu.
    Alors, en bonne déesse, quand je vais à l'Olympe,
    je joue à la Princesse Dezécolle...
    Ben si !




    *                   *

      *

    L'impossible dictorsion  consiste, je cite
    -quoique j'eusse aimé écrire "je troite", ça sonne bien aussi !-
    à
    malaxer une phrase à partir d'un vrai dicton, d'un proverbe ou d'une phrase ou expression connus de tous, en jouant d'"à peu-près", de double-sens, de référence, que sais-je encore, pour proposer un nouvel adage.


    Adage 16  : "Pierre qui roule n'amasse pas mousse"


    Je suis passée,
    j'ai malaxé
    j'ai (beaucoup) fumé

    j'ai arrosé au perrier
    j'ai aromatisé
    (à la rose... faut changer, nanmého !)
    j'ai regardé les terrasses des cafés
    j'ai baissé le nez
    pour être inspirée
    et j'ai proposé :




    "Pierres qui croulent, caillasses qui poussent."

    *


    Galatée au harem d'un archi-maître...


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