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    Blog en pause...

    Je passerai vous voir.

     

    Bises étoilées

     

    À très vite !

     

     

     


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  •                         Chats-pitres 6


    Barock : Crois-tu que les vents, les nuages, le soleil ou la lune pourront me dire mon avenir ?

    Schanock : Tu aéromances, descends sur terre !
    Barock : Crois-tu que les cailloux que je jette me diront le chemin que je dois suivre ?
    Schanock : Tu géomances, un peu de mesure ! Ne prends pas tout au pied de la lettre !
    Barock : Crois-tu que cette page qui s’est ouverte au hasard de ma lecture me dira qui je suis ?
    Schanock : Tu bibliomances, ouvre les yeux !
    Barock : Crois-tu que cette lumière éclairera ma lanterne ?
    Schanock : Tu lampadomances, ne monte pas sur tes grands chevaux !
    Barock : Crois-tu que je pourrai glisser mes pas dans les empreintes d'un cheval lancé au galop ?
    Schanock : Tu hippomances, reviens parmi nous !
    Barock : Crois-tu qu’une main viendra flatter mon rêve de câlins ?
    Schanock : Tu chiromances, tu n’as pas toutes les clés …
    Barock : Mais j’ai une âme, et je n’ai pas lu tous les livres …



     

     

    Photo Galatée, appareil Lumix

     

     

    Par : une déesse qui s'est penchée sur les techniques de divination...

    alors qu'elle adore l'idée que l'avenir lui réserve des surprises !


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  • Un trésor, ça se partage, alors,
    j'entr'ouvre mon coffret...


                "- Maman, je crois que Paul et Virgine, y sont amoureux !
                 - Ah ? Et pourquoi donc, Galatéa ?
                 - Pasqu'y sont toujours ensemble dans la cour !
                 - Mais... Ça ne veut pas forcément dire quelque chose.
                   Regarde, par exemple, quand je vais à Ikea avec Marc.
                 - ...
                 -  :-)
                 - Oui, mais eux, ils sont collés !!!

                 - !!!

                 - Et puis, il lui offre des bonbons !

                 - Ah, ben, forcément, alors ! "




    Récolte de perles d'une petite maman
    (Pearls digger's Thoughts)

     

     


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     [ ce texte mérite une explication que j'ai omise...alors je répare mon erreur... 

    L'idée de Jean Tardieu est que la situation de commnication peut dépasser le sens des mots.

    Du coup, par une mise en scène et des situations convenues,

    comme, tout particulièrement dans le théâtre de boulevard,

     

    -ici, l'arrivée inopinée du mari chez sa maîtresse,

    alors que sa propre épouse s'y trouve en visite de courtoisie -

     

    Tardieu ne joue que sur les phrases convenues et choisit d'utiliser "un mot pour un autre"

    jouant également sur les assonances et les paronymes.

    Évidemment, on reconstitue plus facilement le dialogue dans la situation théâtrale,

    dont le dialogue n'est pas pour être lu, mais être joué.

    Voili, voilou ! Merci à Mireille de m'avoir rappelée à plus de clarté :-) ] 

     

     

     

    À ce moment, la porte du fond s’entrouvre et l’on voit paraître dans l’entrebâillement la tête de Monsieur de Perleminouze avec son haut-de-forme et son monocle. Madame de Perleminouze l’aperçoit. Il est surpris au moment où il allait refermer la porte.

     

    MONSEUR DE PERLEMINOUZE, à part. Fiel !... Ma pitance !

     

    MADAME DE PERLEMINOUZE

    s’arrêtant de chanter

     

    Fiel!... Mon zébu !... (Avec sévérité .) Adalgonse, quoi, quoi, vous ici ? Comment êtes-vous bardé ?

     

    MONSEUR DE PERLEMINOUZE, désignant la porte.

     

    Mais par la douille !

     

    MADAME DE PERLEMINOUZE

    Et vous bardez souvent ici ?

     

    MONSEUR DE PERLEMINOUZE, embarrassé.

    Mais non, mon amie, ma palme... mon bizon. Je... j’espérais vous raviner... c’est pourquoi je suis bardé ! Je. . .

     

    MADAME DE PERLEMINOUZE

    Il suffit ! Je grippe tout ! C’était donc vous, le mystérieux sifflet dont elle était la mitaine et la sarcelle ! Vous, oui, vous qui veniez faire ici le mascaret, le beau boudin noir, le joli-pied, pendant que moi, moi, eh bien, je me ravaudais les palourdes à babiller mes pauvres tourteaux... (Les larmes dans la voix :) Allez ! .. Vous n’êtes qu’un. . .

     

    À ce moment, ne se doutant de rien, Madame revient

     

    MADAME, finissant de donner des ordres à la cantonade.

     

    Alors, Irma, c’est bien tondu, n’est-ce pas ? Deux petits dolmans au linon, des sweaters très glabres, avec du flou, une touque de ramiers sur du pacha et des petites glottes de sparadrap loti au frein... (Apercevant le comte. À part .) Fiel !. . . Mon lampion 

     

    Elle fait cependant bonne contenance. Elle va vers le comte, en exagérant son amabilité pour cacher son trouble.

     

    MADAME

     

    Quoi, vous ici, cher comte ? Quelle bonne tulipe ! Vous venez renflouer votre chère pitance ?... Mais comment donc êtes-vous bardé ?

     

    LE COMTE, affectant la désinvolture.

     

    Eh bien, oui, je bredouillais dans les garages, après ma séance au sleeping ; je me suis dit: Irène est sûrement chez sa farine. Je vais les susurrer toutes les deux !

     

       

    Jean Tardieu : Un mot pour un autre, in La comédie du langage

       

    *

     

     P1060246.JPG  

    Photo Galatée, appareil lumix

     


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    Le rire est le saut du possible dans l'impossible

     

                                                               Georges Bataille

     

     

     

     

     

    C'est un citron et une vache qui ont décidé de faire un hold-up.

    Ils entrent dans la banque.

    - Pas un zeste ! s'écrie le citron.

    - Et que personne ne bouse ! renchérit la vache.

     

     

     *

     

     

    Par : une déesse qui raffole de l'absurde, et qui pense que cette blague est digne de

    celle de Paf, le chien,

    ou de celle de Flapflap, la girafe...

     

     

     

     

     

     


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