•                    

                             Chats-pitres 9




    Barock : Crois-tu que les vents, les nuages, le soleil ou la lune pourront me dire mon avenir ?

    Schanock : Tu aéromances, descends sur terre !
    Barock : Crois-tu que les cailloux que je jette me diront le chemin que je dois suivre ?
    Schanock : Tu géomances, un peu de mesure ! Ne prends pas tout au pied de la lettre !
    Barock : Crois-tu que cette page qui s’est ouverte au hasard de ma lecture me dira qui je suis ?
    Schanock : Tu bibliomances, ouvre les yeux !
    Barock : Crois-tu que cette lumière éclairera ma lanterne ?
    Schanock : Tu lampadomances, ne monte pas sur tes grands chevaux !
    Barock : Crois-tu que je pourrai glisser mes pas dans les empreintes d'un cheval lancé au galop ?
    Schanock : Tu hippomances, reviens parmi nous !
    Barock : Crois-tu qu’une main viendra flatter mon rêve de câlins ?
    Schanock : Tu chiromances, tu n’as pas toutes les clés …
    Barock : Mais j’ai une âme, et je n’ai pas lu tous les livres …






     

     




    12 commentaires



  • Chats-pitres 8    

     

     

     

     

     

    Barock : Subjonctif ! Imparfait, encore eût-il fallu que je le décryptasse.
    Schanock : À café ! Encore eût-il fallu que tu le busses.
    Barock : Ou tramway, ! Encore eût-il fallu que je le prisse.
    Schanock : Meuh ! Encore eut-il fallu que la vache réfléchît.
    Barock : Cane ! Encore eût-il fallu que j’y allasse.
    Schanock : Scala ! Encore eût-il fallu que tu vocalisasses.
    Barock : À Sein ! Encore eût-il fallu que j’y vinsse.
    Schanock : Si ! Encore eût-il fallu que tu la peignisses.
    Barock : Tttt ! War ! Encore eût-il fallu que je l’imparfisse !



                                  





    10 commentaires


  • Chats-pitres 7 

     

     

      

    Barock : Tuler … Sait-on que c’est la puce qui tule ?
    Schanock : Pour bien prononcer, dire simplement : La pustule.
    Barock : Debelfordre … Sait-on que c’est le lion qui debelford ?
    Schanock : Pour bien prononcer, dire simplement : Le lion de Belfort.
    Barock : Tagorer … Sait-on que c’est la pie qui tagore ?
    Schanock : Pour bien prononcer, dire simplement : La Pythagore.
    Barock : Huerrer … Sait-on que c’est l’âne qui huerre ?
    Schanock : Pour bien prononcer, dire simplement : L’annuaire.
    Barock : Echandavoir … Sait-on que ce sont les mouettes qui échandont ?
    Schanock : Pour bien prononcer, dire simplement : Les Moët & Chandon.
    Barock : Tourer … Sait-on que c’est le veau qui toure ?
    Schanock : Pour bien prononcer, dire simplement : Le vautour.
    Galatée : … Sait-on que ce sont mes chats qui parfument mes nuits de leur tendresse souriante ? Pour bien prononcer, dire simplement : Mes chats –lit – marrent.

     






    *Clique avec ta souris, avant que de te la faire dévorer, et trouve ici la véritable source de mon inspiration. Un grand merci à Almaterra

     

     


    8 commentaires
  •  

     

    free music

     

      


     

    Chats-pitres zis ... bbiz 

     


     

     

     

    Shanock : Acheter une dinde d'environ 5 kilos et une bouteille de whisky,

    prévoir du sel, du poivre, de l'huile d'olive, des bardes de lard.
    Barder la dinde de lard, la saler, poivrer et ajouter un filet d'huile d'olive. 

    Préchauffer le four thermostat 7 pendant 10 minutes.
    Se verser un verre de whisky, le boire.


    Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson.
    Se verser deux verres de whisky, les boire.


    Après une demi heure, l'oubrir et surveiller la buisson de la dinde.
    Brendre la vouteille de biscuit et s'enfiler une bonne rasade.



    Encore une debi beurre blus dard, dituber jusqu'au bour. Oubrir la borte, 

    rebourner, revourner, m’enfin ! … bref, mettre la guinde dans l'aud’ sens.
    S'azeoir sur une butain de chaise et ze reverrezir cinq ou zis verres de whisky.




    Buire, nan ! … luire, nan ! … güire la bringue bandant gatre heures.
    Et zyouplplà … zing berres de bluz !



    Revirer le four de la binde.
    Z’ rebercer une bonne goulée de bisky.
    Rabasser la binde (l'est dombée bar terre, bordel ! ). 




    L'ettuyer et la voutre sur un blat … un clat … un drap … sur une aziette !
    Se béter la figure à gause du gras sur le barrelage de la buisine. 





    De ZURDOUT bas essayer de ze révéler … rebeller ... rmètdebout


         ... Dézider g'on est bien bar derre et binir la mouteille de rhisky.



              ... Blus dard, bien plus dard, hein ! 




                  … ramber jusgu'au lit et dorbir ze gui rezte de la nuit.




    Le lendemain après midi, déjeuner d'un cocktail d'Yaka Falépalfer additionné d’une bonne dose d'acétylsalicylique, C9H8O4

    puis,
    nettoyer le bordel dans la cuisine et o
    ffrir la dinde brûlée à Galatée
    … parce qu’elle le vaut bien !


    8 commentaires
  • Chats-pitres 6



     

     

    Barock       : La molécule est une particule qui ne peut être cassée sans perdre son identité.
    Schanock   : Elémentaire, quoi ! C’est pénétrant.
    Barock       : En 1807, Berzelius, qui inventa les symboles chimiques, appela « organiques » les substances combustibles, car dérivées directement ou indirectement des organismes vivants.
    Schanock   : Jouissif, ton truc !
    Barock       : Les hydrocarbures sont des molécules exclusivement composées d’hydrogène et de carbone.
    Schanock   : Bonne !
    Barock       : Les alcanes sont des hydrocarbures saturés car leurs atomes ne sont attachés que par des liaisons simples, ce qui entraîne un nombre maximal d’atomes d’hydrogène. D’où leur nom de « saturés » !
    Schanock   : Ça ttttuerait ?
    Barock       : En 1831, Justus Von Liebig appliqua l’analyse chimique aux composés organiques. Ainsi naissait la chimie organique.
    Schanock   : Chuis dans le potage, là !
    Barock       : Les recherches combinées des deux scientifiques aboutirent à la découverte que certains composés ayant en commun les mêmes éléments en proportions identiques, comme l’alcool éthylique et l’éther diméthylique par exemple, pouvaient avoir des propriétés différentes. Ils les appelèrent « polymères ».
    Schanock   : Et leueueueurs soeuururs ?
    Barock       : La famille des alcanes, pour revenir aux hydrocarbures, a pour formule brute : CnH2n+2. Quand on veut obtenir la formule brute d’un alcool à partir d’un alcane, on remplace le H, par OH, soit un atome d’oxygène.
    Schanock   : Vi, ze respire … un grand coup !
    Barock       : Vers 1850, le Français Pierre Eugène Marcelin Berthelot prépara, en laboratoire, de nombreux composés organiques simples à partir de composés encore plus simples, comme l’oxyde de carbone, CO. Puis, il accrut cette complexité jusqu’à atteindre l’alcool éthylique. Synthétique, bien sûr, mais absolument indiscernable du produit naturel.
    Schanock   : Berthe ! À bwwwaaaaarr !
    Barock       : M’enfin, qu’est-ce qui te prend ?
    Schanock   : Ben twa, bendant g’du … gomangondidézà ? …..scindes bêtises, …… bois …….gex berry mantes !
    Barock       : !!! ………………………… Oui, tu hydrocarbures ... à l’oxygène, quoi !

     



     

                    


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique