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Pour faire plaisir à "Martine-du-jeu-du-vendredi"
Je republie ce petit conte qui me semble bien convenir à la période de l'Avent (printemps ! )
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Aujourd’hui, blogueur, blogueuse, je vais te conter une histoire.
Vi. Figure-toi, qu’au hasard de mes vagabondages, j’ai atterri chez Sélec.
Prisme de l'espace s’il en faut, que tu retrouveras dans mes liens.
Parce que sur une toile, on file, on tisse et on noue …A la suite d’un amical défi que je lui ai lancé, ICI, Sélec a composé une charade à tiroir à partir du mot constellation (C’est LÀ !).
En retour, je lui ai promis un article de mon cru sur ce même mot.Dont acte.
Le rêve d’Herbert, le petit réverbère
Il était une fois … un petit réverbère. Comme ses semblables, il avait poussé dans un jardin public. Puis la pluie, la rouille et les cailloux de quelques garnements irrespectueux avaient fait leur œuvre. Herbert pleurait ses vitres brisées qui ne miroitaient plus au soleil. Personne ne se souciait de les remplacer : c’était le printemps et les hommes en vert s’affairaient avec des brouettes emplies de violettes, de pâquerettes, de pensées … de mille sortes de fleurs pour fêter le retour des flâneurs.
Un soir, la minuscule ampoule qui lui permettait d’éclairer le petit sentier écarté dont il avait la garde, sa minuscule ampoule, émit un doux grésillement, bientôt étouffé par le chant des rossignols, et s’éteignit subitement. Tout désolé, Herbert se mit à pleurer : « Je n’éclairais que le noir, rien de plus, et voilà que cette fois, je n’éclaire plus rien du tout. » Il regarda les étoiles briller, haut dans le ciel. Comme il admirait ces formidables réverbères de la nuit ! Et ses pleurs redoublèrent.
Sa plainte monta dans la nuit qui enveloppait le petit espace dont il avait la charge. S’éleva dans les éthers. S’éleva dans l’immensité et fut entendue par Régulus et Spica, les plus brillantes étoiles des constellations du printemps. Regulus, accompagné du lion qu’il guidait, descendit en filant jusqu’à la terre, et s’approcha d’Herbert, qui sanglotait doucement. Dans un souffle, le petit réverbère confia ses tourments à Régulus qui, fut ému par sa détresse.
Régulus régnait sur le ciel nocturne du printemps. Il vivait en harmonie avec la douce Spica, étoile majeure de la constellation de la Vierge. Mais, à cause de la chasteté de Spica, ils ne pouvaient avoir de descendance. Rêve impossible du conquérant et d’une vierge… Alors Régulus décida d’emporter Herbert le petit réverbère. Il offrirait ainsi à Spica le plus beau de tous les cadeaux : celui de devenir maman.
Quand ils furent dans le ciel, de joie, Spica ouvrit grand ses étoiles. Leur ami le Bouvier tendit la corde de son arc pour montrer le chemin à Herbert. « Désormais, tu ne t’appelleras plus Herbert, petit réverbère. Désormais, tu seras notre fils. Désormais, tous ceux qui se promènent la nuit sur la terre pourront être guidé par ton halo. Désormais, on te nommera « Arcturus », en l’honneur de cet arc et de cette flèche qui t’indiquent la place qui te revient. »Alors, Arcturus dessina le triangle qui manquait au ciel. Troisième étoile brillante des constellations vernales, face à sa mère et préparant le lever majestueux de son père. Première étoile visible à l’Ouest, au coucher du soleil, quand se finit le printemps.
Et pour les amateurs d'astronomie,
un lien bien utile ici :
http://astroclub.toussaint.pagesperso-orange.fr/printemps/printemps.htm
et là : https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_du_printemps
Par : un déesse qui sacrifie aux étoiles du ciel
14 commentaires -
(On clique sur l'image pour aller vers de nouveaux horizons...)
Souvenirs et amitié : je republie cet article pour Marc
le 25 avril 2009.
L'idée m'en est venue
en relisant ses mots,
ce très beau poème
publiés par Bernard sur son blog.
De beaux mandats, là...
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Y m'énerve Marc,
pas le temps de cogiter quel cadeau lui offrir,
il m'en fait un !
Alors que dire ? Que faire ? Où cours-je ?[me va bien celle-là],
Pauvre pomme, me voilà dans les choux, à cause de mon pote, ah ! j'erre !
Mon pote, y rond-ise des mandala
Mon pote, haut, porte ses couleurs,
Mon pote, tant y a d'amitié, qu'il me fait venir la larme à l'oeil,
Mon pote, en ciel, il m'emmène,
Mon pote, tard, il herborise des potions d'amitié,
Mon pote à mots, il fait éclore,
Mon e.pote pote-âme !
Et mon pote rit, en ce moment, ça j'en suis sûre !
[Principe du calembour à la fin de la phraseprécédent le "po(t)ème" (ou pote thème) : pote ah j'erre = potagère
8 potes à trouver en début de vers
Indices dans les commentaires]
Le mandala offert par Marc
Et pour mesurer l'ampleur du trafic des couleurs de Marc de Metz,
et apprendre vous aussi,
[moi, j'ai qu'un neurone et je suis blonde, alors j'ai abandonné
rien que l'idée d'essayer...]
à faire des mandala,
cliquez sur ce madala-là la lèreuh
[Fallait bien la faire, celle-là, non ?
Ben j'me suis dévouée...
Ben si !]
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V
Leçon de mandala par Marc de Metz
Bonne fête, Marc !
17 commentaires -
En cette période où l'on parle de soutenir nos producteurs locaux,
une fois n'est pas coutume, je vais tâcher d'être un peu sérieuse.
Confidence pour confidence, (Ben oui, on est sur un blog...)
hormis Ikea, bien sûr,
(Faut quand même pas déconner, hein !)
je hais faire mes courses dans les grandes surfaces.
Ce qui fait que depuis pas mal de temps, j'achète l'essentiel de mes fruits et légumes au marché local.
Tout bénef pour les producteurs locaux. Tout bénef pour ma conscience et ma santé.
Et puis de belles rencontres, humaines, culinaires et botaniques.
De l'anti grande surface, quoi. De l'anti file anonyme, de l'anti humain grouillant à se dégrouiller sans même un sourire à la caissière.
(Sauf si on y va avec Marc de Metz !
Là, on dépasse les limites de l'impair espace, on fait exploser les files d'attente, imploser les clients qui suivent et se tordre de rire les caissières.
Demandez-lui de vous raconter, j'essaie de ne pas digresser
et je n'ai toujours pas expliqué mon titre...)
Si on cultive l'humour,
on se cultive, dans l'impair espace, en allant au marché donc.
Avec des zintrouvables.
As-tu par exemple, blogueur, blogueuse, entendu parler du cerfeuil tubéreux ?
Nan, ce n'est pas un bouquin caverneux,
(ni un lièvre des grottes, d'ailleurs... ),
c'est une plante dont la racine ressemble à une petite carotte, ou à un petit navet, et qui a le goût d'une pomme de terre de l'île de Ré qui serait aromatisée à la noisette.
Délicat à éplucher,
(Je n'ai jamais su éplucher au couteau, j'utilise un bon vieux rase légumes, bien large, mon seul regret étant que mon primeur ne livre pas les pansements pour cette merveille...)
mais,
mélangé à une poêlée de pommes de terre nouvelles,
tu m'en diras des nouvelles, justement !!!
Et les brimbelles sauvages des Vosges ?
Introuvables ailleurs qu'au marché elles aussi : des avatars d'Europe de l'Est issus de plants qui n'ont rien de sauvages, sauf le prix. Et pas davantage de goût. Seulement la couleur.
Dégouts et des couleurs.
Et les abricots ou les pêches d'un marché provençal
dont la maraîchère te prévient qu'ils ne sont pas traités et qu'il faut vite les manger, "parce que c'est l'époque des papillons". ?
(Vi, nous y voilà, tu vois, quand je veux...)
Je n'essaie même pas d'imiter l'assent de "Guitte", je me suis déjà ridiculisée en n'arrivant pas à déchiffrer les étiquettes manuscrites de son étal. Et je me suis pris une volée de bois vert au passage.
En fait, c'était le nom de son village et de son verger.
Bon, "l'époque des papillons" ???
Je n'avais rien à perdre, puisqu'elle m'avait déjà bien tancée, alors je lui demandé. D'abord elle a répété. Deux fois. Elle a dû croire qu'en plus d'être illettrée, j'étais sourde. Du coup, elle a dû me prendre en pitié.
Alors elle m'a esspliqué.
...
Bon j'avoue, je n'ai pas tout capté, mais toujours est-il que ce que j'ai retenu était que ces fameux papillons profitent de la maturité des abricots pour venir y pondre leurs œufs. "Et que les abricots, là, ils sont fi-chus ! tu entends, ma belle, fi-chus !"
(J'admets bien volontiers au passage que le "ma belle" m'a flattée, pasqu'avec les handicaps qu'elle m'avait collés, ça rattrapait un peu le tout.
Même blonde, on a son amour propre. Même au figuré.)
Le mystère restant tout de même entier, et ça m'arrange :
Sont-ils fichus parce que les larves éclosent et le papillon peut en sortir ? (Là, j'avoue, je n'ai pas approfondi, on a englouti le maximum possible d'abricots en deux jours ! À savoir si on a englouti des protéines supplémentaires... je préfère rester inculte.)
Ou bien parce qu'il volète autour du fruit mûr pour pouvoir y pondre ses œufs ? (Puisqu'on n'en a pas vus, je préfère largement cette hypothèse. )
(Ou alors, je suis illettrée, sourde, belle et aveugle.)
Sinon, après le marché, les soldes c'est bien aussi.
...
Mais moins instructif.
...
Par une déesse blonde qui a dû s'offrir un blender allemand en promotion pour mieux varier les menus végétariens de ses lares-dons. Pfffffffffffffffff !
14 commentaires -
Lavoisier m'énerve toujours, mais pas B[LUDO]G
Lui, si.
Donc j'écris toujours mes articles dans ses commentaires.
Telle une boule de gui dans la tête d'un chêne chenu
(et pas le contraire, ça serait déplacé...)
ou
le ténia dans les entrailles de mon ex
le liseron dans mes hortensias.
(Histoire d'écrire poétiquement distinguement)
Bref, B[LUDO]G s'énerve.
...
Tautologie...
...
Il a découvert le mystère bordélique
de l'album manquant de Gaston Lagaffe aux éditions Dupuis.
Re-donc, je commente...
Et je re-cycle...
Bordel on a eu le label E3D au collège, faut bien suivre la mouvance, hein !
(et continuer d'écrire distinguement poétiquement...)
Parenthèse
(Je sais, j'esssplique, passqu'ON me dit qu'il m'arrive d'être absconse.
En fait, ON ne me l'a pas dit en un seul mot, mais je sais traduire :
Un seul neurone, certes, mais intello et musclé, alors j'adapte !
E3D ça veut dire en sabir éducationationalien : Établissement en Démarche de Développement Durable
Donc, je m'établis et je démarche pour me développer durablement.
Z'avez la trouille, hein ?
...
Moi aussi...
...)
Fin de Parenthèse
Chez B[LUDO]G, c'est ICI que ça se passe
***
Roman d'une Gastonienne blonde
Je le connais bien depuis longtemps ce casse-tête casse-bonbons. Mes premiers albums à moi datent des années 60. Je les ai piqués à mes parents...
Bon, fin du premier chapitre.
(Là j'ai fait court, ça m'épate moi-même...)
Jeune étudiante, je décide qu'il me faut écrire le chapitre deux
et avoir MA collection personnelle à disposition
[pasque ne les relire que chez mes parents, (qui sont à 80 km et moi à Paris) mes oncles, mes tantes ou mes cousins devenus adultes, (mais qui sont à 450 km et moi toujours à Paris), ça va bien un temps.
Surtout que les albums sont dans les toilettes (Horreur avec un grand Ô !!!)
et je ne suis pas constipée, moi !]
Je prends donc mon billet de 50 francs
tout frais émoulu du 8e arrondissement où je donne des cours de littérâture à un jeune grandbourgeois qui repasse le concours d'HEC,
" pârce qu'il ne l'a pas eu du premier coup, â cause de la littérâture, Mâdemoiselle. Ils sont tous si êxcssssêllents dans les matières principâles, qu'il fallait bien qu'on les sélectionnât (sur de la pisse de chât...) sur les matières plus négggligeâbles... "
et je vais chez Gibert.
Or (Avec un grand H, comme "horreur")
chez Gibert, il y a un mélange de BD neuves et d'occasions...
comme neuves, les occasions...
J'achèèèèète, sans faire gaffe !
Mais bon, comme je suis fan et accro, je le sais bien qu'il n'y a pas de 5. Je ne le cherche donc pas... Et acquiers d'autres albums.
Chapitre 3.
Jeune maman fauchée, (forcément, le ténia n'était pas celui que l'on pensait...)
au fin fond de l'Est de la France.
Brocante géante près de mon bled tous les ans.
Un tit gosse qui vend une collection, quasi entière ! J'oublie donc le réel et, comme au Monopoly quand tu es rue de la Paix, je ne compte pas, un pot comme ça, ça ne se refuse pas : j'achèèèèèète.
Et je me ruine en passant.
(Et je prends une eng....ade monumentale aussi, toujours en passant)
Sûre de moi.
Ben si.
(Quand même, faut pas déconner, c'est GASTON, quoi !)
Et je lis....
(À part enseigner, y pas beaucoup d'autres choses à faire au fin fond de l'Est de la France avec 2 mouflets, 1 ténia PN, 1 chalet isolé et 1 neurone zébré...)
...
Ben nan !
Je ne retrouve pas certains gags de mon enfance !
(J'ai toujours appris Gaston par cœur. Ben si ! On ne se refait pas...)
Chapitre 4.
Maman solo, en ville. toujours à surveiller le budget, mais un peu moins. Je vais à Monuniprix, pasque la librairie a fermé
- Grosse détresse de l'âme, je ne me remets toujours pas de ce deuil :
Espace Cul----l de chez Lecl--c m'a tuer ! -
Je veux retrouver les épisodes manquants, puisque
Dupuis a depuis,
fait le nécessaire...
...
...
Épilogique :
Ma collection à moi est trop bordélique !
Impossible de vouloir faire un tri méthodique de ce qui me manque.
Comme quoi, je suis une vraie Gaston femelle.
La mémoire palliera.
Dupuis, depuis, m'aide encore à vivre...
Biz.
Par : Galatée la puce, déesse gastonienne blonde sans ténia
P.S. Dis B[LUDO]G, ça ne t'ennuie toujours pas que je ponde mes embryons d'articles chez toi en ce moment ???
5 commentaires
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