En cette période où l'on parle de soutenir nos producteurs locaux,

une fois n'est pas coutume, je vais tâcher d'être un peu sérieuse.

Confidence pour confidence, (Ben oui, on est sur un blog...)

hormis Ikea, bien sûr,

(Faut quand même pas déconner, hein !)

je hais faire mes courses dans les grandes surfaces.

Ce qui fait que depuis pas mal de temps, j'achète l'essentiel de mes fruits et légumes au marché local.

Tout bénef pour les producteurs locaux. Tout bénef pour ma conscience et ma santé.

 

Et puis de belles rencontres, humaines, culinaires et botaniques.

De l'anti grande surface, quoi. De l'anti file anonyme, de l'anti humain grouillant à se dégrouiller sans même un sourire à la caissière.

(Sauf si on y va avec Marc de Metz !

Là, on dépasse les limites de l'impair espace, on fait exploser les files d'attente, imploser les clients qui suivent et se tordre de rire les caissières.

Demandez-lui de vous raconter, j'essaie de ne pas digresser

et je n'ai toujours pas expliqué mon titre...)

 

Si on cultive l'humour,

on se cultive, dans l'impair espace, en allant au marché donc.

Avec des zintrouvables.

As-tu par exemple, blogueur, blogueuse, entendu parler du cerfeuil tubéreux ?

Nan, ce n'est pas un bouquin caverneux,

(ni un lièvre des grottes, d'ailleurs...  ),

c'est une plante dont la racine ressemble à une petite carotte, ou à un petit navet, et qui a le goût d'une pomme de terre de l'île de Ré qui serait aromatisée à la noisette.

Délicat à éplucher,

(Je n'ai jamais su éplucher au couteau, j'utilise un bon vieux rase légumes, bien large, mon seul regret étant que mon primeur ne livre pas les pansements pour cette merveille...)

mais,

mélangé à une poêlée de pommes de terre nouvelles,

tu m'en diras des nouvelles, justement !!!

 

Et les brimbelles sauvages des Vosges ?

Introuvables ailleurs qu'au marché elles aussi : des avatars d'Europe de l'Est issus de plants qui n'ont rien de sauvages, sauf le prix. Et pas davantage de goût. Seulement la couleur.

Dégouts et des couleurs.

 

Et les abricots ou les pêches d'un marché provençal

dont la maraîchère te prévient qu'ils ne sont pas traités et qu'il faut vite les manger, "parce que c'est l'époque des papillons".  ?

(Vi, nous y voilà, tu vois, quand je veux...)

 

Je n'essaie même pas d'imiter l'assent de "Guitte", je me suis déjà ridiculisée en n'arrivant pas à déchiffrer les étiquettes manuscrites de son étal. Et je me suis pris une volée de bois vert au passage.

En fait, c'était le nom de son village et de son verger.

 

Bon, "l'époque des papillons" ??? 

Je n'avais rien à perdre, puisqu'elle m'avait déjà bien tancée, alors je lui demandé. D'abord elle a répété. Deux fois. Elle a dû croire qu'en plus d'être illettrée, j'étais sourde. Du coup, elle a dû me prendre en pitié.

Alors elle m'a esspliqué.

...

Bon j'avoue, je n'ai pas tout  capté, mais toujours est-il que ce que j'ai retenu était  que ces fameux papillons profitent de la maturité des abricots pour venir y pondre leurs œufs. "Et que les abricots, là, ils sont fi-chus ! tu entends, ma belle, fi-chus !"

(J'admets bien volontiers au passage que le "ma belle" m'a flattée, pasqu'avec les handicaps qu'elle m'avait collés, ça rattrapait un peu le tout.

Même blonde, on a son amour propre. Même au figuré.)

 

Le mystère restant tout de même entier, et ça m'arrange :

Sont-ils fichus parce que les larves éclosent et le papillon peut en sortir ? (Là, j'avoue, je n'ai pas approfondi, on a englouti le maximum possible d'abricots  en deux jours ! À savoir si on a englouti des protéines supplémentaires... je préfère rester inculte.)

 

Ou bien parce qu'il volète autour du fruit mûr pour pouvoir y pondre ses œufs ? (Puisqu'on n'en a pas vus, je préfère largement cette hypothèse. )

(Ou alors, je suis illettrée, sourde, belle et aveugle.)

Sinon, après le marché, les soldes c'est bien aussi.

...

Mais moins instructif.

...

 Par une déesse blonde qui a dû s'offrir un blender allemand en promotion pour mieux varier les menus végétariens de ses lares-dons. Pfffffffffffffffff !

 

 

 

(Photo de Mireille - Metz p'tits bonheurs) 

 

(Je sais,

je re-publie...

mais j'ai passé beaucoup de temps

à trouver une paire de chaussures... 

Merci à Marc et à Mireille pour trois magnifiques journées

de shopping pour célébrer en avance la journée de la femme !

 )

 

 

Tout le monde - ou presque- sait qu'aujourd'hui

c'est la journée des souris, euh,

des femmes...

 

En me baladant chez Mireille, j'ai trouvé une excellente liste

qui récapitule quelques unes des différences incontournables et pour la plupart inamovibles

liées à la différence de sexe.

 

J'avoue ne pas avoir résisté à l'envie d'y ajouter mon grain de sel...

;-)

 

 

 

À la question "Pourquoi les hommes sont-ils heureux ?", je réponds ceci :

 

PARCE QUE : 

Quand ils font du ski - de préférence avec une avenante monitrice -

vêtus d'une combinaison qui est TOUJOURS seyante, quelle que soit leur stature,

ils ne sont JAMAIS pris d'un besoin URGENT de faire pipi !

 

 

    ET, MÊME quand c'est le cas,

 

ils n'ont JAMAIS besoin de se tortiller dans un espace confiné,

dont le sol est mouillé d'un mélange de neige fondue et d'autres liquides

dont on n'ose imaginer l'origine...

 

afin de nouer savamment les manches de la dite combinaison,

tout en priant pour que les sphincters tiennent le coup,

 

parce que les hommes n'ont pas besoin de ces muscles-là :

leur toilettes sont TOUJOURS vides, alors que toi, pauvre femme,

tu t'es tapé une bonne vingtaine de minutes d'attente

 

et que, MÊME, tu as eu de la chance...

 

 - primo, si tu n'as pas pris un bâton dans l'oeil

(il y en a qui les emmènent avec eux, de peur qu'on les leur vole...)

 - secundo, si devant toi, il n'y a pas une nana

qui fait la queue pour ses deux copines,

plantées, elles, devant les miroirs pour refaire leur maquillage

 - tertio, si devant toi, il n'y a pas la mère de deux

(ou plus, pasque les familles nombreuses au ski, ça existe !) lares.dons,

(si possible des filles...)

(si possible en combinaison)

(et si possible, qui braillent...)

 

 

ET ENCORE MÊME DANS CE CAS,

femme,

tu es moins malheureuse que celle

qui N'A PAS trouvé de toilettes !

 

 

pasque je voudrais bien savoir...

 

 

QUELLE FEMME N'A PAS ?

 

... déjà fait pipi au bord des pistes,

au pied d'un ou deux sapins rachitiques,

 

avant (ou après, c'est pareil) de se rendre compte

que, perso, l'inconvénient MAJEUR de cet endroit

 

- mûrement choisi, malgré, ne l'oublions pas,

la pression grandissante exercée sur les pré-cités sphincters -

 

est qu'il n'est JAMAIS à l'abri des regards !

 

 

 

 

Par : une déesse qui ne regrette cepandant pas de n'être pas un dieu,

car elle sait ouvrir seule un pot de confiture! :P

 

 

 

 

        

Joyeux Nowell à tous !

Bon, je rediffuse, mais c'est d'actualité nan ?

 

    Pour une fois, je mettrai les photos du sapin plus tard...

Cette année, on va faire dans l'iconoclaste l'original...

 

 

     

 

 

DOCUMENTALISTE : [dokymãtalist]

 

n. f.       ou m.

 

[Ca dépend de l'établissement où vous exercez votre sado-masochisme]

 

(800 [Crétin de Charlemagne !],[du] lat[in]. méd[iéval]. debordelisator, du lat[in]. documenta (qui enseigne [ !!! ??? tu parles, Charles!] ), d'apr[ès]. les dér[ivés]. de mots en -al (journal, journaliste ... etc.)

[J'rigole, Anatole, pasque ce sont eux qui les font venir les journalistes, pour pub' du collège :

Pourquoi s'fatiguer quand le journaliste 

va se farcir cinquante bornes dans le verglas

débouler inocemment dans le collège de Trifouillis les Oies, 

pour rencontrer des lares.dons des zôtres surexcités et des profs complètement à la ramasse (cf infra), hein, pourquoi ?

Et ce, après avoir traversé une cour en pleine récré,

qui leur rappelle les bombardements de 1940

qu'y z'ont pas connus, mais que leurs parents,

(ou grands parents, ça dépend de l'âge du journaliste)

y leur ont raconté et que c'est pas drôle, si t'avais connu la guerre, ah ces jeunes ! c'est pu c'que c'était!

Et que là, le journaliste, il est d'accord, et qu'il pense bien fort à sa maman ...]

 

Abrév[iation]. pop[ulaire].: "Doc"

 

[- Quoi de neuf ? Doc ?

- ...

- Ah ? Rien ? 

- ...

- À cause des crédits ?

-  ...

- C' qu'ils sont rateaux, tout de même !]

 

 

1.Qui a le caractère, qui repose sur des documents.

 

[J'vous jure qu'y a "repose" dans le Robert ... c'est vous dire s'ils sont documentés !

( Bon, en vrai, c'est dans l'article "Documentaire", mais on fait avec c'qu'on a, c'est vous dire... )]  

 

 

syn[onyme]. AI      

 

 

2. Personne [Ça c'est un pléonasme !]

qui réunit,

 [Ben ouais, quoi, quand y a pu d'place en étude, où qu'vous croyez qu'on les met, les mouflets ?]  

 

classe,          

[En fait, c'est le même boulot que ce crétin de Sisyphe, çui qui s'est fait gauler par Zeus : quand c'est fait, c'est à r'faire. M'étonne pas qu'y s'laissent aller à la boisson, les documentalistes, mais là aussi, c'est comme Sisyphe. Faudrait p'têt lancer un Docuthon pour venir à leur secours ...]

 

conserve,

 [Ouais, ça conserve, le CDI, même les thons !]

 

et qui utilise des documents

 

[Extraits de demandes diverses, hautement professionnelles, à titre d'exemples :

 

"- Dis-moi, Mèj, j'peux v'nir faire une photocopie de ma carte d'identité ? C'est pour la préfecture, rapport à ma nouvelle voiture, et pour l'Autonome (C'est l'assurance professionnellle des profs, l'Autonome: surtout, en septembre, ne JAMAIS oublier de cotiser...), rapport l'A.T (Abréviation pour "Accident de Travail, je précise  pour les fonctionnaires qui n'ont jamais connu que la fonction publique et donc ne connaissent pas ce sigle...) du principal adjoint qu'j'ai pas vu quand j'ai reculé dans le parking, hein ? Tu veux bien ?"

 

 ***

"-T'aurais pas Le petit Nicolas ?,

- ...

- Meuhnon, c'est pour les sixièmes, rapport à la culture, j'viens d'voir que les programmes officiels le recommandent, tu m'étonnes qu'y savent pu faire une phrase simple et concise ! "

 

***

"- T'aurais pas le calendrier des rugbymen ? Rapport à l'anatomie, hein !

- ...

- Roooh, il est encore sorti ?

- ...

- Raaaah, c'est Raymond ? Et il a pris Playboy aussi ? Bon ben tant pis ... "]

 

 

pour une collectivité.[C'est nous... Ça fait peur, hein ?]  

 

 

Exp[ressions]. pop[ulaires]. :

"beugler comme un(e) documentaliste qu'est dérangé pendant sa sieste, rapport au bruit"

 

[ex. "- MEUHHHH ! Taisez-vous, les nains !"

(Ça c'est quand y a des sixièmes, pasque quand c'est les troisièmes, y met juste ses boules quiès ... C'est juste une adaptation à la taille. Comme quoi, ça existe les neurones chez les documentalistes !],

"se taper un doc."

 

[Ça c'est réservé au Principal adjoint, quand y sera rev'nu de l'h'ôpital ...],

"taper un doc."

 

[Réservé aux élèves ... ou à Raymond, quand y voit que j'ai fauché le seul exemplaire des B.O. annonçant les dates des vacances scolaires du calendrier triennal, rien que pour le faire ch..r lui faire une blague !]

 

 

Cit[ation]. "Le clavier de son ordinateur est au documentaliste ce que le clavier de sa machine à écrire est à Gaston." (Galatée)

 

[Je renvoie les incultes aux albums culturels ci-dessus illustrés. Si vous n'en avez pas, allez donc au CDI, Raymond, y risque pas de les emprunter ...]

 

 

 

 

Par : une déesse qui se demande si elle ne va pas faire  un stage de réinsertion professionnelle...   Histoire de faire imploser l'Education Nationale !

 

     

 

 

PS. Mes très humbles excuses à tous les documentalistes que j'ai pu croiser et qui font un sacré boulot ... Quand je passerai dans la réserve pour espèce en voie d'extinction, je viendrai avec le professeur Friedman, çui qui s'est occupé d'Amandine.

    Des fois que vous pourriez vous reproduire ...  

 

 

   

 

J’avoue…

Hier soir, j’ai regardé le match retour France – Ukraine.

Ben si…

La faute à Galateo.

[et au fait que je sois une mère bien trop conciliante.]

 

 

Je l’ai pourtant bien élevé : il fait du rugby, ne rate aucun entraînement,

joue bien pendant les matches, (matchs ?)

et fait partie des sélections départementales et régionales.

[Nan nan, les chevilles, ça va, par contre, mon genou, comm’ d’hab’… Le chat ? aussi…

Sinon, la famille ? Le canari ? Hein ? Tu es pressé(e) ? Ah ? Et là tu restes poli(e) ?

Bon, ben tant pis, je reviens à mes coqs..]

 

 

Donc, Galateo m’annonce qu’il veut regarder le match…

Histoire de voir la pile que vont se prendre les bleus.

[Ah, là je comprends mieux !]

Et j’accède bien volontiers à sa requête.

 

Gnark ! gnark ! Ni une, ni deux, ni trois, zéro…

Nous voilà donc impatients d’être :

 

 

défaitistes

 [« Comme ils vont mal jouer, de toute façon, on n’aura pas de regrets… »

« - S’ils marquent un seul but, on va devoir en rattraper quatre !

– Ah ? Pour sauver l’honneur ?

– Ben nan, maman, c’est un match à domicile, les buts adverses comptent double !

– Pffffffffff, tu es sûr de vouloir regarder ? Il y a Sandra Bullock sur TV Breizh… »]

 

 

indignés devant les cartons injustifiés d’un arbitre incompétent

 [ « -C’est quoi un carton vert ?

– M’enfin, maman, il est jaune !

– Ahhhh… Mais pourquoi il lui en n’a pas mis avant ?

– Mais parce que l’arbitre, il autorise un certain nombre de tacles avant sa distribution de baffes.

– Ah ? Ben il a bien tort ! Moi, en cours, je baffe tout de suite, sinon c’est vite le bordel !!! ]

 

 

râleurs et mauvaise langue contre  les joueurs,

[« - Y m’énerve, Ribery à la jouer perso, en plus, y fait rien… Pourquoi il est encore là ?

  - C’est pasqu’il joue vachement bien quand il fait les matchs pour le Bayern de Munich.

-      (!!!) Forcément, alors… »]

 

 

de mauvaise foi et réclamant –enfin !- l’arbitrage video, euh, en fait, nan…

[ « - Il est nul l’arbitre ! Il a refusé un but qui aurait dû êre compté , il n’y avait pas de hors jeu : on devrait avoir un score final de 4-0 !… 

-      Mais, Maman, pour le but qui a été validé juste après, on avait un joueur hors-jeu, celui-là il n’aurait pas dû être compté… En fait, ça revient au même. Un but non valide compté et un valide non compté !

-    (???)  Ah ? C’est comme pour les baffes, alors : heureusement pour lui, il est arbitre et pas prof !»],

 

 

bref, impatients d'être… français, quoi !

(et blonde en plus, pour moi)

 

Mais le miracle eut bien lieu.

[Ouais, je sais, quand on lit ces lignes, on le sait déjà, mais moi, non.  Sinon, il n’ y aurait pas d’article : je veux bien égratigner, mais je n’achève pas les moribonds…]

 

 

Un beau jeu collectif, une belle occupation du terrain, un vrai suspens, et qui se termine bien : Galateo et moi, on s’est retrouvés tout ballots !

Heureux et fiers de ce beau jeu,

mais tout ballots quand même et, avouons-le,

pas bien fiers de nous.

 

Tout ballots…

 Comme ces mêmes journalistes  et spectateurs  qui, ce matin encensent cette équipe, mais sans jamais avouer, eux, leur « ballotitude » de la veille,

Et fiers d’eux-mêmes plus que de cette équipe dont ils ne donnaient pas cher. Affirmant qu’ils y avaient toujours cru, et que, oui,

impossible n’est pas français !

Je n’ai pas vu de revue de presse, mais ça ne m’étonnerait pas que la référence au titre de cet improbable film

[que personne n’a vu depuis longtemps, et qui, en passant, est vraiment drôle

tant s’accumule l’extravagance de combines inventées par les personnages ]

en devienne une, de référence !

 

J’ai juste une requête à faire à Didier Deschamps pour que le miracle puisse se reproduire :

 

« S’il-vous plaît, Monsieur l’entraîneur, empruntez tous les bus que vous rencontrerez au Brésil et apprenez-leur à en descendre les marches…

Cordialement,

Galatée»

 

 

 Par : Une déesse de tout ce qu'on voudra, mais pas de foot, hein, Galatéo ?

 

 

 

 

 

J'ai toujours rêvé d'être une princesse,

une vraie, hein !

Ben je crois que c'est filmé...

  

N'empêche...

en vrai,

les bergères,

même sans prince,

elles se marient quand même.

 

   Et nous aussi

 (les bergères, quoi...)

on peut faire un mariage de princesse

comme Charlène ou Kate.

 

Même si ça paraît filmé d'avance...

 

 

 

 Reprenons donc dans le détail:

 

  

Rubrique 1 : la robe

Nous, on se l'est trouvée à Tati ou au Palais de la mariée,

où l'on a traîné ses copines pour une virée que l'on pensait être rigolote

jusqu'à ce que notre mère, ou pire, notre belle-mère,

- dont on avait refusé avec diplomatie de reprendre la robe,

et dont on pensait que le plus dur était fait... -

s'invite à la virée.

 

Je continue pas de raconter,

c'est pas la peine...

  

Charlène, c'est Georgio Armani qui la lui a dessinée, 30 000 perles dorées,

40 000 cristaux de Swarovski et 20 000 gouttes de nacre,

avec un voile de 20 mètres de tulle de soie nécessitant 100 heures de broderie.

  

Charlène : 1

Nous  : 0

  

*

  

Rubrique 2 : les fleurs

Nous, on n'a pas eu le temps de s'en occuper, alors c'est notre belle-mère qui l'a fait.

Pas de problème : les petits bouquets pour les bancs de l'église

étaient superbes de simplicité,

ceux des tables en papier crépon réalisés par nos nièces,

superbes aussi dans leur simplicité

et émouvants par les petits morceaux de scotch éclosant de ci de là,

le bouquet de la mariée,

joli, pas encombrant,

et surtout pas d'effet genre gerbe commémoratrice pour les cérémonies du 11 novembre.

[Ben tiens, on a évité les dahlias pompon et les chrysanthèmes...]

Le hic, c'est quand le coiffeur

- de la copine de notre belle-mère -

 a l'idée saugrenue de coiffer la mariée en dernier,

et que le fleuriste fermant à midi,

c'est assez galère de retrouver quelqu'un qui accepte de rouvrir la boutique

pour récupérer les bouquets en question...

  

Pour Charlène, 10 fleuristes, 50 personnes confectionnant en 3 jours l'ensemble de la décoration florale avec 12 000 fleurs, 400 arbres et une mer d'hortensias bleus et verts

  

Charlène : 2

Nous : 0

  

*

 

Rubrique 3 : le photographe

Nous, on n'a pas eu le temps de s'en occuper,

et puis il fallait se répartir les tâches...

Alors c'est notre beau-père qui s'en est chargé.

Il a trouvé un super photographe.

C'est le cousin du beau-frère de sa soeur,

qui vient de recevoir un super appareil en cadeau d'abonnement au magazine Super foot

et qui expose même à la galerie Cora dans le cadre des concours de son Comité d'entreprise.

Un style vachement moderne.

Des angles inédits.

Même qu'on se souviendra toujours de notre photo à la sortie d'église,

notre cher et tendre habillé comme un prince,

nous, telle une princesse,

on y est... enfin !

On a même sur le côté de gauche de la photo, le clochard du coin qui,

la bouteile de jaja d'une main, l'autre mollement tendue, paume vers le haut,

évoque le plafond de la chapelle Sixtine,

nous on serait Adam, et lui, il serait Dieu...

Des angles inédits, j'vous dis,

et des souvenirs impérissables !

 

Charlène : 300 techniciens, éclairagistes, équipes de télévision,

pour 1 000 000 heures de travail sans compter les préparatifs.

 

 

Charlène : 3

Nous : 0

 

*

 

Rubrique 4 : la messe

Pour les lectures, on fait plaisir à notre belle famille.

Ce sera Brenda

[surtout, surtout, ne pas prononcer à la française...

malgré un côté aristocratique, ça ferait de morue]

notre future nièce par alliance.

Quatorze ans,

arborant fièrement sa nouvelle puberté,

habillée par Yvette,

la femme du cousin du beau-frère de la soeur de notre beau-père,

 qui a été autrefois petite main

dans un atelier spécialisé pour danseuses de flamenco.

Dommage que Brenda vienne juste d'avoir son second rendez-vous d'orthodontiste

- à 77 euros, rien que pour les radios -

et qu'elle ait encore, mais c'est bien normal,

des difficultés d'élocutions dues à son nouvel appareil.

Mais bon,

on la connaît par coeur,

la lettre de tsciaint pfaul apfôtre aux tsckorintsciens...

 

Charlène : Sa nièce, c'est Charlotte Casiraghi, habillée en Chanel par Karl Lagerfeld

 

 

Charlène : 4

Nous : 0

*

Rubrique 5 : le DJ

 

Nous, on n'a pas eu le temps de s'en occuper,

et puis il fallait se répartir les tâches...

Alors c'est notre beau-père qui s'en est aussi chargé.

Il a trouvé un super DJ.

C'est le cousin du beau-frère de sa soeur,

qui vient de recevoir une super platine pour vinyles 

en cadeau d'abonnement au magazine Super foot

et qui fait même des animations à la galerie Cora

dans le cadre des tombolas organisées par son Comité d'entreprise.

Un style vachement moderne.

Même qu'il a l'intégrale de Licence 4

et un faux air de Martin Solveig...

Mais juste un faux air, hein...

 

 

Charlène : Ses DJ sont Jean-Michel Jarre et les Eagles, et puis

un feu d'artifice de 300 mètres de haut, 600 mètres de large

et 1001 roses s'envolant dans le ciel

 

 

Charlène : 5

Nous : 0

 

 *

Je vous l'avait bien dit que c'était filmé... 

 

 

Alors, j'avoue, je me suis invitée aux deux mariages du siècle,

ceux des princes Albert de Monaco et William de Galles,

heureusement pour moi...

filmés eux aussi  !!!

 

;-)

Par : une désse qui aurait dû publier bien plus tôt son article,

mais qui n'en avait pas le temps...

l'était invitée à un remariage.

Celui le cousin du beau-frère de la soeur de son beau-père qui est abonné à super Foot...

Alors, vous savez quoi,

j'ai changé finalement d'avis...