•                                                   Chats-pitres 2



     

    Barock : Tu sais, Schanock, il y a une phrase de Gustave Flaubert que j’aime beaucoup. Elle est dans l’incipit de Un cœur simple .

    Schanock :

    Barock : « Et ce silence épandu augmentait la tranquillité des choses. »

    Schanock :  ...

    Barock :     ...

    Schanock :  ...

    Barock :     ...   Tu fertilises ? 

                                                                                                                        
                                                                                                

     
                                                        

     

     

     

     


                                                                par : une déesse qui rend hommage à Déméter...

     


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  • Barock et Schanock sont deux Chats.
    Deux Chats pas tout à fait communs, cependant.
    Ils gravitent dans l'impair-espace et observent
    de leur oeil curieux et opalin, 
    félin [l'autre aussi, remarque !] fanal, 
    le grand royaume de Motordu.


                            

                                      

    Si l'un est Pitaine, l'autre est Mot, 
    alors, même s'ils bossent, ils rament aussi, parfois,

    commentent et ont
    maille à partir, souvent.

    D'où quelques régalades de chats-Ma'lowe, comme on dit en Ma'tinique,
    ma’lous, itou.


    Ces chats-marrés te cha-luent bien, chat-rdinier,
    Puisses-tu aimer leurs chats-lades [eh, pas rétros, chat-anas !]

    Chats-rcastiques, un jour, chats-ritables toujours,

    Même si le temps se gâte, ils te promettent de te garder à l’œil :

    Ils savent qu’il n’y aura pas de chats-loupés !

     


     

                                                   Chats-pitres I 

     

    Barock : C’est en s'mouillant qu’on va au charbon.

    Schanock : C’est en souillant qu’on entend Cendrillon.

    Barock : C’est en grillant qu’on attrape un P.V..

    Schanock : C’est en milan, je m’en irai, comme on dit en breton.

    Barock : C’est en bouquinant qu’on vient au mirliton.

    Schanock : C’est en plissant qu’on devient polisson.

    Barock : ???

    Schanock : Scuse !

                      « C’est en polissant qu’on devient polisson. »

                      … Ce fut en glissant, que je fis un lapsus, hon ! (t’à moi !) ;-) 


                                                      ************

                                      
    Essai de ponction paradigmatique

     


    Paragraphant, je paraphrase

    Poétisant, je paramètre,

     

    Maître,

    Im-pardon-nable, je suis

    Sourde à tes paradoxes,

    D’où ma para ... synthèse !

     

    Moralité :

    Même avec un parachute,

    Je ne suis pas sûre d’avoir le dernier mot,

    Pour l’heure, c’est pour vous que j’écris,

    Mon impôt sera lourd :

    Me faut régler ma parataxe !

     

     

     

    par : une déesse qui rediffuse...


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  •  

    free music


                              Chats-pitres 2 bis
     

     

    Barock :     ...

    Schanock : …

    Barock :    

    Schanock : ...

    Galatée :    ???

    Barock :     Ben si ...

    Schanock:   ...   on commente ton blog !!!

     


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  •                         Chats-pitres 6


    Barock : Crois-tu que les vents, les nuages, le soleil ou la lune pourront me dire mon avenir ?

    Schanock : Tu aéromances, descends sur terre !
    Barock : Crois-tu que les cailloux que je jette me diront le chemin que je dois suivre ?
    Schanock : Tu géomances, un peu de mesure ! Ne prends pas tout au pied de la lettre !
    Barock : Crois-tu que cette page qui s’est ouverte au hasard de ma lecture me dira qui je suis ?
    Schanock : Tu bibliomances, ouvre les yeux !
    Barock : Crois-tu que cette lumière éclairera ma lanterne ?
    Schanock : Tu lampadomances, ne monte pas sur tes grands chevaux !
    Barock : Crois-tu que je pourrai glisser mes pas dans les empreintes d'un cheval lancé au galop ?
    Schanock : Tu hippomances, reviens parmi nous !
    Barock : Crois-tu qu’une main viendra flatter mon rêve de câlins ?
    Schanock : Tu chiromances, tu n’as pas toutes les clés …
    Barock : Mais j’ai une âme, et je n’ai pas lu tous les livres …



     

     

    Photo Galatée, appareil Lumix

     

     

    Par : une déesse qui s'est penchée sur les techniques de divination...

    alors qu'elle adore l'idée que l'avenir lui réserve des surprises !


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  • Chats-pitres 15 
     
      

     



    Barock : Tu te rends compte : pendant la Préhistoire, les hommes n’avaient aucune idée du nombre ! C’est avec la civilisation que les méthodes de calcul se sont développées. On commença à compter avec ses doigts, puis le système se perfectionna avec des cailloux, des nœuds à ficelles ou des entailles à des bâtons. C’est le nom de calculus , caillou en latin, qui est à l’origine du mot « calcul ». En revanche, c’est de l’arabe sifr , qui signifie « zéro », ou « le vide »que dériveront notre « chiffre », l’allemand ziffer , l’anglais  cipher , le cifra  des Espagnols et des Portugais.

    Schanock : Passionnant !!

    Barock : Oh, toi, sorti de ta télévision ! N’empêche ! On méconnaît cette bataille passionnante, justement, entre les « Abacistes » (tenant de la méthode romaine et de chiffres arabes) et les « Algoristes » (les partisans du calcul écrit avec des chiffres arabes). L’Église  s’en était même mêlée, inquiète d’assister à la naissance d’un développement dangereux de la science et de la philosophie, qui conduirait à la perte de son monopole de l’enseignement. Pour contourner son veto, les gens utilisèrent en cachette les chiffres arabes, système dont le zéro était à la base et qui devint un code. Ce code était appelé « chiffre »… Un des premiers codes secrets ! Ça vaut bien un film, non ?

    Schanock : Bon… si tu veux !

    Barock : Le mot « chiffre » désignait alors soit un « signe de numération », soit « le rien », « le vide »,  "le néant" en référence au fameux chiffre « 0 ». C’est alors que l’on attribua à cette dernière définition le nom de l’italien  zéro, pour éviter toute confusion. Dis, tu m’écoutes ???

    Schanock : Bon, c’est la pub, alors… Mais oui, je t’écoute ! Je peux même rebondir, en bon chat-mots que je suis ! Tu sais que nous avons sept vies… eh bien, le chiffre 7 est un nombre premier super-singulier, pour les Mathématiciens. L’origine de son nom évoque le septième jour de la semaine, le samedi, selon la Bible. On lui propose deux étymons, qui évoquent ce septième jour : l’arabe « sebt », ou l’hébreu « shabat »... Ouah ! Elle est chouette la nouvelle pub des bébés qui planchent à roulettes !

    Barock : Au fait ! Au sept !

    Schanock : Et puis, 7, c’est un nombre dont la mystique est très positive.  Il y a les 7 Sages de la Bible, les 7 piliers de la sagesse, les 7 branches du chandelier d’or, les 7 merveilles du monde, les 7 collines de Rome… Pour les kabbalistes, le 7 avait la vertu d’invoquer les génies  et de les contraindre à opérer des prodiges. Mais la plupart vient de la Bible : Dieu a créé le monde en 7 jours, les 7 sacrements, les 7 péchés capitaux, la danse des 7 voiles…

    Barock : Oui, mais… et les dix commandements ?

    Schanock : Ben si !

    Quand Moïse eut gravi le Mont Sinaï, et que les dix commandements lui furent dictés, il en fit la lecture au peuple hébreu. Quand il arriva au septième « Point ne convoiteras la femme de ton voisin », le peuple se mit à hurler : « Barre le sept ! Barre le sept ! »… ce qui explique pourquoi on peut ajouter une barre horizontale au gryphe original  et résout le mystère de la double graphie du sept. CQFD !

    Barock :  … !!! …

    Ta pub, elle est finie… apostat !

    Schanock : Vi… je vais enfin pouvoir regarder la fin de mon film !

    Barock : Tu regardes quoi ?
    Schanock : Les aventures kabbalistes de Néant, Néant, Premier Super-singulier !



                                                        Pastel, Galatée




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